Pam Pipeuta Pitipi Poum

Carte postale (Je veux)

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Un peu de chaleur humaine

Crois celui qui peut croire, Moi, j’ai besoin d’espoir, Sinon je ne suis rien, Ou bien si peu de chose, C’est mon amie la rose, Qui l’a dit hier matin.  Dans ces quelques mots simples de Cécile Caulier, chantés par Françoise Hardy, il y a parfois tant de misère… Et quand il n’y a plus d’espoir, que reste-t-il ? Qu’est-ce qui pourrait nous en redonner une petite lueur ? Un peu de chaleur humaine, peut-être.   Paroles et musique : Hervé Bargy RvBy · Un peu de chaleur humaine Invité : Romain Leloup à la flûte traversière.   Un peu de chaleur humaine Ça m’aurait bien plu quand même Depuis le temps que je traîne Sans un tout petit « je t’aime »   Mais y faut pas trop demander Je sais la vie,...

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Le coeur de Rimbaud

Le 18 mai 1871, Arthur Rimbaud âgé de 16 ans, envoyait une lettre à son ancien professeur Georges Izambard. Dans cette lettre figurait un poème : « Le cœur supplicié ». Il le reproduit un mois plus tard dans une autre lettre (adressée à Paul Domeny) sous le titre « Le Cœur du pitre ». Je suis tombé en arrêt devant. Quasi incompréhensible à la première lecture, les mots simples ont un double sens, les mots compliqués cachent les clés, les mots inventés ouvrent les portes, le tout est à la fois trivial et extrêmement violent (violant ?). Cette écriture incroyable, qui arrive à planter un décor, avant même d’arriver à révéler ce que Rimbaud veut dire, tout en se cachant, m’a scotché. Un poème qui semble anodin, qui révèle un drame, qu’il soit allégorique ou factuel,...

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Les moulins

Dans un coin de campagne que je connais par cœur, bien avant ma naissance, se promenait quelquefois un rêveur. Il m’arrive aujourd’hui d’arpenter les mêmes sous-bois, de côtoyer la même rivière, les mêmes pierres. J’imagine ce poète inconnu, qui était mon aïeul, un arrière-arrière grand oncle, s’émouvoir comme moi d’une lumière particulière, d’un chant d’oiseau, du bruissement de l’eau qui serpente entre les arbres. Il s’appelait Lucien Morin. Il est mort jeune. Quelques années après sa mort, son frère réunit ses poèmes et les fit éditer. Ce vieux recueil oublié et abimé s’est retrouvé entre mes mains il y a quelques mois, cela s’appelle « Tombeau d’amour ». Dans ce tombeau, j’ai  trouvé de bien belles choses, par exemple, cette petite...

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Le temps de savoir

Il y a longtemps, était un groupe de jeunes qui m’a probablement donné, en “live”,  mes premières émotions musicales.  C’était un peu ambiance Hugues Aufray à l’époque, amitié, feu de camp. Je n’ai pas vraiment connu ce temps là, mais je connais  ceux qui jouaient dans ce groupe.  Parlons chiffres ! Ils avaient des dizaines de chansons à leur répertoire, mais ils n’ont fait qu’un seul disque, 4 titres sur un 45 tours, tiré à 100 exemplaires ! C’était en 1966. Ils s’appelaient les Six Clops et donc ils étaient six. Ils chantaient en s’accompagnant eux mêmes de 3 guitares et 1 banjo. Des années plus tard, j’ai eu l’envie de leur faire un clin d’œil affectueux, en reprenant un de leur titre, que voici....

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Il est bon de suivre sa pente

La hauteur et la profondeur, c’est idem. C’est juste une question de point de vue, bien sûr. Henri Le Bret avait dit, qu’à un moment donné, le jeune Cyrano (le vrai, pas celui d’Edmond), était sur une « mauvaise pente ». Du coup, beaucoup des historiens du 20 ème (siècle, mais arrondissement aussi), l’ont imaginé fréquentant les bordels, les troquets, les orgies, les salles de jeux. Bref tout ce qui pour eux, à cette époque, ressemblait à la débauche, la luxure. Leur perception de « la mauvaise pente » quoi. Cyrano ne buvait pas, ou très peu, était homosexuel et donc n’était pas attiré par les filles “de joie” ou pas, enfin pour le peu qu’on en sait, il n’était pas particulièrement joueur. Ce qu’on sait, de façon certaine...

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