Les larmes de rosée

 

Les larmes de rosée se posent le soir
Nées de la terre et de l’air, de leur étreinte.
A la tombée du jour, un nouvel espoir
Pour les fleurs que le soleil avait éteintes,
Les insectes qui s’y abreuvent au matin.
Et le poète qui s’y fraie un chemin,

 

En larmes irisées
Quelques maux déposés,
Viennent apaisés,
S’oublier, dispersés

 

Quand elles surviennent glissant sur tes joues,
Cherchant dans l’extase, entre rire et sanglot,
Un chemin étonnant, improbable, un peu fou,
Je te vois, je vis, tu te donnes en cadeau.
Tranquille et serein, ma main sur ton cou
En mon cœur pénètrent tes aveux si doux,

 

En larmes irisées
Quelques mots déposés.
Viennent apaiser
Les tourments du passé

 

 

En larmes irisées
Quelques mots déposés.
Viennent apaiser
Les tourments du passé