La force du poète

 

Les sentiments sont-ils toujours ce qu’ils paraissent ?
Tout est si riche et si complexe
Qu’on se défend, c’est un réflexe.

 

Mais tout ne tient pas dans ces cases qui nous blessent.
Acceptons d’être différents,
De se lâcher, d’être confiant.

 

Nul besoin de révolution ou de bassesse,
Pour s’accepter tout simplement.
Sans se mentir être vivant.

 

Quand un cœur est pur, il possède la noblesse
Et la force du don d’un rêve,
L’ardeur d’un soleil qui se lève.

 

Ce qui pourrait manquer s’appelle la tendresse,
Le reste est moins lourd à porter,
Il y a mill’ façons d’aimer.

 

Les mots pour voyager sont comme des caresses,
On les laisse nous embarquer,
Chanter, vibrer, se démarquer.

 

On peut dans un chagrin déflorer la sagesse.
La solitude au quotidien
Rend l’âme et le cœur incertain.

 

Il y a bien quelquefois un peu de tristesse
Dans cet état, dans cette idée.
Rien qu’on ne puisse surmonter.

 

Quand d’un songe ne reste qu’une douce ivresse,
Ce n’est pas pour autant stupide,
On peut même y rester lucide.

 

Toutes mes chansons t’ont donné cette promesse :
Par toi je ne peux pas souffrir,
Je n’ai cessé de te le dire !

 

La force du poète ou des gens de son espèce,
Est que quand il regarde en l’air,
Toujours ses pieds touchent par terre.

 

Tant que je te ferai du bien,
Je resterai sur ton chemin.
Et quand tu te seras lassée,
Je te laisserai m’oublier…