Crois celui qui peut croire, Moi, j’ai besoin d’espoir, Sinon je ne suis rien, Ou bien si peu de chose, C’est mon amie la rose, Qui l’a dit hier matin.
Dans ces quelques mots simples de Cécile Caulier, chantés par Françoise Hardy, il y a parfois tant de misère…
Et quand il n’y a plus d’espoir, que reste-t-il ? Qu’est-ce qui pourrait nous en redonner une petite lueur ?
Un peu de chaleur humaine, peut-être.
Paroles et musique : Hervé Bargy
Invité : Romain Leloup à la flûte traversière.
Un peu de chaleur humaine
Ça m’aurait bien plu quand même
Depuis le temps que je traîne
Sans un tout petit « je t’aime »
Mais y faut pas trop demander
Je sais la vie, c’est assez
Compliqué
Com-pliqué
J’ai jamais plus de dimanche
Depuis que je fais la manche
Et tous les jours je m’épanche
Lorsqu’une tête se penche
Mais y faut pas trop demander
Je sais la vie, c’est assez
Compliqué
Com-pliqué
J’étais un bon bureaucrate
Avant de me mettre au picrate
Maintenant pour ma prostate
Je reste un bon démocrate
Mais y faut pas trop demander
Je sais la vie, c’est assez
Compliqué
Com-pliqué
Ma femme et même mes mômes
Me prennent pour un fantôme
J’ai mérité mon diplôme
De vieux con plein d’hématomes
Mais y faut pas trop demander
Je sais la vie, c’est assez
Compliqué
Com-pliqué
En fait j’ai pas bien compris
Qu’est-ce qui m’a amené ici ?
Je crois, que j’avais des amis,
Mais où sont-ils aujourd’hui ?
Mais y faut pas trop demander
Je sais la vie, c’est assez
Compliqué
Com-pliqué
Un peu de chaleur humaine
Ça m’aurait bien plu quand même
Depuis le temps que je traîne
Sans un tout petit « je t’aime »
Mais y faut pas trop demander
Je sais la vie, c’est assez
Compliqué
Trop com-pliqué