Paroles et musique : Hervé Bargy
Oui, j’en ai vu partir quelques-uns des copains,
Dans de lointains villag’ par de trop courts chemins
Sans retour, quitter ceux qu’ils aiment
J’ai tenté quelques fois de les garder un peu
Plus longtemps près de moi, mais c’est bien malgré eux
Qu’ils sont partis vers un ciel blême (x2)
La voie hélas est malheureusement tracée
L’évoquer est déjà une fatalité
A quoi bon, en parler encore ?
A défaut de pouvoir l’oublier tout à fait,
Je préfère là-dessus tenter d’être discret,
Humblement, vivre heureux d’abord (x2)
Profiter simplement de ces petits moments
Où bercé d’un sourire le temps d’un instant,
Je regarde l’aube au réveil,
Profiter du soleil qui darde ses rayons
Tout en murmurant serein l’air d’une chanson
Que j’aurais entendu la veille (x2)
Respirer écouter, au milieu du fracas
La tranquille douceur d’une petite voix
Qui sans se, lasser me susurre
Qu’il est vrai que nous ne sommes que de passage
Que notre vie n’est qu’un point dans le paysage,
Rien n’est grave je te l’assure (x2)
Aux tristes sires et aux emmerdeurs de tous poils,
Je dirais volontiers si c’était moins banal,
Qu’ils aillent se faire pendre ailleurs
Mon temps est trop précieux pour le perdre avec eux
Et si mes excuses peuvent les rendre heureux,
Je les leur donne sans aigreur (x2)
Alors disons que je vivrai digne et content
Tant que je peux regarder grandir mes enfants,
Tant que je peux chanter et peindre,
La couleur et l’onde du vent dans tes cheveux
Le regard tendre et fier de ceux qui m’aiment un peu,
Aucun fâcheux ne peut m’atteindre. (x2)
