Paroles et musique : Gil Bargy
Un grand merci aux choristes : François Uséo, Nicolas Pinault, Olivier Just, Paulo Rodrigues, Pierre Henry Delecourt.
Nous étions trois amis
Avions presque quinze ans
Un jour nous vint l’envie
De devenir des grands
Et comme Christophe Colomb
Traverser l’atlantique
Pour y découvrir son
Petit bout d’Amérique
Une Santa maria
Poussa sur le gazon
Construite avec nos doigts
Nous fit quand même l’affront
De faire dire à un rosse
M’enlèverez ça ce soir
J’voudrais pas que mes gosses
En fassent des cauchemars
Faut dire qu’on avait que de vieux bidons
Quelques mètres de ficelle
Pour construire notre caravelle
Et surtout beaucoup d’imagination
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En hissant la voilure
Nous v’là partis soudain
Partis pour l’aventure
Quatre braves marins
Jojo lui était vert
Mais on a jamais su
Si c’était l’mal de mer
Ou peur qu’avait l’dessus
D’ailleurs on s’y est fait
Et quelques heures après
Tout le monde était gai
Tout le monde chantait
Nous étions dans l’cirage
Et rond comme des barriques
On n’voyait plus rivage
De la Loire atlantique
Faut dire qu’on avait pris comme provisions
Trois douzaines de bouteilles
Quelques crus de bonne treille
Sans vraiment trop de mauvaise intention
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Jojo lui toujours vert
Pleurait comme une madeleine
Voulait revoir sa mère
Ça nous faisait d’la peine
Mais de toute les façons
Y avait tant de brouillard
Que l’on ne pouvait voir
Le bas d’ses pantalons
Nos yeux mélancoliquesLe brouillard disparu
Voyait les Amériques
Auxquelles on n’croyait plus
Notre joli bateau
Acclamé par la foule
Remué par la houle
Entrait à Santiago
Faut dire qu’en passant l’port de Saint-Nazaire
Un p’tit bout d’notre amarrage
S’était pris dans les cordages
D’un paquebot de la ligne régulière
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